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mercredi 12 février 2020

CAPTIFS Lauréat du PRIX GAYANT LECTURE

Je sais, ça fait longtemps que je n'ai pas alimenté ce blog, partageant plus sur FB, où la mise en ligne est beaucoup plus rapide. Mea culpa, petit blogounet !

Je reviens avec une belle nouvelle pour CAPTIFS, un roman fantastique (dans tous les sens du terme), aux éditions Samir.
Comme son grand frère CABALLERO, chez le même éditeur, Captifs prend goût à rafler les prix !

C'est donc cette semaine, à Douai, dans le cadre du Salon du livre jeunesse, organisé par l'association Brouillons de Culture, que j'ai pu rencontrer 14 classes, excusez du peu, autour de plusieurs livres, dont CAPTIFS.
Et recevoir le Prix Gayant Lecture !



La statue Madame Gayant (il ne me reste plus qu'à gagner à nouveau le prix pour recevoir le Monsieur Gayant), à côté du roman, trop la classe !


Une salle magnifique, ancien collège de Jésuites, pour recevoir le prix, ça le fait, non ?


Les élèves avaient beaucoup travaillé, menés d'une main de maître par leurs professeurs de français et professeurs documentalistes. Des supers chouettes rencontres, des supers chouettes élèves, des supers chouettes profs !
Bref, c'était... SUPER CHOUETTE !

Scénettes, boîtes mystères, questions pertinentes (et parfois impertinentes !), illustrations... j'ai encore été gâtée. Et lourdement chargée dans le train de retour.



Les primaires de Stéphane Deudon ont imaginé la carte du Sanctuaire de Nienor, un roman fantasy, qu'ils ont dévoré. Ils ont même dessiné les animaux imaginaires qui n'étaient pas illustrés dans le livre. Un boulot de fou, que je vais garder précieusement dans ma malle aux souvenirs.





Une surprise sur le salon : une institutrice dont je n'ai pas rencontré la classe vient me présenter leur production sur le recueil L'île aux aventures, chez Hemma éditions.
Pardonnez-moi, maîtresse, je n'ai pas réalisé que je mettais le tableau trop haut, je suis un peu grande et j'ai tendance à l'oublier...


Mais tout ce bonheur ne serait pas possible sans les merveilleux et merveilleuses bénévoles (surtout des dames, il faut l'avouer) de l'association Brouillons de Culture. Dynamiques, hyperactives, toujours souriantes, aux petits soins pour tous les auteurs/illustrateurs. 
Sur le pied de guerre dès potron minet, présentes dans la bonne humeur jusqu'au soir !
Un immense merci à vous ! Si mon héros, Sean, a le pouvoir de lire l'histoire des objets, vous avez le DON de partager sans relâche la lecture, et ça, c'est beaucoup beaucoup plus extraordinaire !


L'accueil du Nord, ce n'est pas une légende, on en repart reboosté par la chaleur, l'enthousiasme, la gentillesse et la simplicité de tous.
Je vous embrasse et espère vous revoir bientôt !

mardi 5 novembre 2019

Prix et sélections



La photo de classe, sélection Prix littérature jeunesse Ruralivres 2019/2020


Les Aventures d'un doudou à travers le monde, Prix littéraire jeunesse de Cenon 2019

Captifs, sélection Prix Gaillant Lecture 2019/2020

C'est mon frère, sélection Prix Littéraire de la citoyenneté Maine et Loire 2017

CaballeroPrix Paul Langevin 2018 (Alpes Maritimes), Prix littéraire Par Mots et Merveilles 2017Prix 2017 des lycéens du festival du livre de Cherbourg Octeville, sélectionné pour le prix littéraire 2016 de la Fondation 30 millions d'amis et pour le prix Dé'lire 2016-2017 des jeunes lecteurs du Cambrésis

L'île aux aventures, sélectionné pour le prix du livre jeunesse de Marseille (PLJM) 2016

Pour te dire..., Prix des Grands-Parents 2016 pour le livre jeunesse, catégorie 6 - 8 ans

Sandhaas d'or, catégorie loisirs et culture, Haguenau, septembre 2013

La fille aux licornes, tome 1, prix des collégiens Fleur de Sel du Pouliguen 2013 et prix des collégiens du Touquet Paris Plage 2012

La Bouilloire Cantatrice, sélectionné pour le prix Chronos 2012

La lettre mystérieuse sélectionné pour le prix "Livre, mon ami", Nouvelle-Calédonie, 2009

lundi 6 mai 2019

Un atelier d'écriture dans les Dernières Nouvelles d'Alsace


Du mois de mars à fin avril, j'ai animé un atelier d'écriture avec une super classe de 3ème PPRO du Lycée Stanislas de Wissembourg, en compagnie de la professeur de français Magali Boulesteix et de la professeur documentaliste Marie-Hélène Taillé.

C'est toujours un bonheur de rencontrer des profs impliqué(e)s, dynamiques, bienveillant(e)s, imaginatives dans leur manière de faire travailler les élèves.

L'article décrit bien l'ambiance à la fois studieuse et joyeuse de nos séances de 3 heures chaque mardi, coupées de pauses dégustation de gâteaux !

La nouvelle est écrite, il reste maintenant à l'illustrer et à la présenter aux autres élèves du lycée.
Ils peuvent être fiers les 3ème, ils ont bien bossé, laissé parler leur imagination et produit un chouette texte ! Je les ai vu progresser vitesse V dans leur capacité à construite un texte, utiliser le vocabulaire qu'ils connaissent mais n'utilisent pas spontanément, raisonner pour construire l'intrigue, rebondir sur les idées des autres, affiner leur style... et OSER S'EXPRIMER DEVANT LES COPAINS SANS AVOIR PEUR DE PARAÎTRE RIDICULE !
J'ai adoré ces séances, j'espère qu'eux aussi !

Je laisse la journaliste vous raconter....

Ateliers d'écriture Au lycée Stanislas de Wissembourg, les élèves prennent la plume

Depuis plusieurs mois, 24 élèves de 3e  prépa-professionnelle du lycée Stanislas de Wissembourg s’attellent à l’écriture d’une nouvelle, guidés par l’auteure de livres jeunesse Lenia Major.


Le travail, encadré par Lenia Major, a été collaboratif : chacun a pu apporter ses idées. PHOTO DNA - Guillemette JOLAIN

À l’étage du CDI du lycée Stanislas, l’ambiance était joyeuse mardi en fin de matinée : après de longues semaines de travail, les élèves de 3e  prépa-professionnelle viennent de mettre un point final à leur nouvelle. Un travail d’écriture de longue haleine pour lequel ils ont été guidés par l’auteure de littérature jeunesse Lenia Major.
Autour de l’écrivain, les idées fusent. Chaque élève apporte une idée sur le déroulement de l’histoire, propose une phrase ou un mot. L’écriture est collaborative et avance dans une atmosphère à la fois détendue et studieuse. Lenia Major demande des synonymes, cherche à ce que les élèves développent leur vocabulaire, prête attention à la cohérence, corrige une erreur de syntaxe ou d’orthographe, améliore la ponctuation. Le texte, écrit sur l’ordinateur, est projeté sur un grand écran pour que tout le monde puisse suivre.

Un projet interdisciplinaire

Après cinq séances de trois heures chacune débutées en mars, la nouvelle de science-fiction est achevée. Et au fil des semaines, tant Lenia Major que la professeure de français Magali Boulesteix ont vu les élèves évoluer. « Au début, ils manquaient de confiance en eux, ce n’était plus le cas en fin de parcours. C’est une classe peu habituée à la lecture, encore moins à l’écriture. Pour eux, les écrivains font partie du patrimoine. Voir Lenia en vrai, aussi dynamique et accessible, désacralise l’écriture », a commenté Magali Boulesteix.
Avant de prendre le stylo pour faire naître leur histoire, les élèves avaient planché, depuis janvier, sur différentes thématiques. Car le projet est interdisciplinaire. En amont du travail d’écriture, ils avaient commencé, en cours de français, par étudier le genre de la science-fiction — inscrit au programme —, avant d’écrire une ébauche d’un petit scénario, dont les idées ont finalement été fusionnées. Ils avaient également étudié le livre de l’auteure Les Cranards de Mars , dans lequel il est question de génétique, de robotique et, bien sûr, de la planète Mars. Des thèmes qui ont été travaillés en sciences avec Jacqueline Amann, en biologie avec Céline Lambin et en technologie avec Christophe Deneuchatel.
«C’est une classe peu habituée à la lecture, encore moins à l’écriture. Pour eux, les écrivains font partie du patrimoine. Voir Lenia en vrai, aussi dynamique et accessible, désacralise l’écriture. Les élèves ont pris confiance en eux. »
Magali Boulesteix, professeure de français
En arts plastiques, avec Sylviane Zint, ils ont abordé le thème du rétro-futurisme afin d’illustrer leur nouvelle et ils s’apprêtent à en imaginer et réaliser la couverture. Enfin, avec la professeure-documentaliste Marie-Hélène Taillé, ils ont mené un travail sur le roman et les ressources documentaires. Les élèves en ont profité pour répondre à un petit questionnaire sur leurs goûts en lecture, permettant ainsi à la documentaliste de commander des ouvrages qui les intéressent. « Ce travail les incite d’ailleurs à franchir plus fréquemment les portes du CDI », assure Magali Boulesteix, ravie de l’investissement des élèves. « Ils n’avaient pas l’impression de travailler alors qu’au fil de l’écriture de la nouvelle, ils ont par exemple revu la conjugaison, l’orthographe, ont travaillé la réflexion. » L’écriture de cette nouvelle est intégrée au « parcours artistique et culturel des cycles de 3e : les élèves pourront choisir de la présenter à l’oral, explique Magali Boulesteix. Ils devront alors expliquer et argumenter leur choix, et décrire leur investissement dans le projet. » Investissement qui a été sans faille, les jeunes ayant montré un réel enthousiasme (lire l’encadré) à travailler avec l’auteure.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Lenia Major intervient au lycée (*). «Elle était venue présenter son livre Caballero aux élèves de la 3e  prépa-professionnelle de l’an dernier. Et cela s’est tellement bien passé, les élèves avaient tellement bien accroché que nous avons souhaité mener un travail de plus grande envergure cette année », explique Magali Boulesteix, précisant que le projet avait pu voir le jour grâce à un soutien de l’Académie via le dispositif Gip-Acmisa qui vise notamment à favoriser l’accès égal à la culture et à encourager l’innovation pédagogique et artistique au sein des équipes éducatives.

Bientôt sur le site internet du lycée

Désormais à l’aise dans le travail collectif d’écriture, les élèves étaient fiers à la fin de la séance de mardi. D’autant que leur nouvelle, pour laquelle il restera encore à trouver le titre, devrait être diffusée au-delà de leur classe : elle devrait être étudiée par d’autres élèves, notamment dans la classe d’Isabelle Wilhelm, et sera disponible, en format numérique sur le site internet du lycée — les écrivains en herbe auront droit quant à eux à une version papier, remise lors d’une cérémonie organisée en présence de leurs parents.
(*) Lenia major a profité de son passage au lycée Stanislas pour intervenir dans une classe de 1res  et de CAP vente pour y présenter son livre.
Verbatim des élèves
Andréa: «C’était bien comme projet car on a pu inventer, faire nous-mêmes, créer une histoire. » 
Charline: « C’était cool de partager nos idées. On est parti de quelques phrases, de quelques idées et on est arrivé à écrire autant de choses. C’est incroyable."
 Kevin: « On a appris que l’on pouvait faire quelque chose.»
Laurine: « Je ne pensais pas qu’on serait capable de faire ça. »
Agathe : « Je ne me pensais pas capable d’écrire, d’avoir autant d’idées et d’imagination. »
Elsa: « On a tous pu dire nos idées et on a appris à mettre de côté notre timidité. »
Ryan: « On a appris à s’exprimer devant les autres.»


mercredi 6 juin 2018

CABALLERO, lauréat du Prix Paul Langevin 2018

Ah, la côte d'Azur...

Ses levers de soleil sur le baie de Cannes,


Son Royal Casino, où deux barrières seulement me séparent de Bond, James Bond.



ET SON PRIX PAUL LANGEVIN !

Vous ai-je dit que Caballero faisait partie de la sélection 2017/2018 des Alpes Maritimes ? Qu'il y a avait plus de 30 collèges participants ? Plus de 500 votants ?
Oui, vraiment, je vous l'ai dit 256 fois ? Vous exagérez les amis, mettons 35 fois...


Le 31 mai, le grand jour est arrivé. Dans le Centre des Congrès de Mandelieu-La-Napoule, les maîtres de cérémonie déclarent ouverte la journée de remise du Prix.



Ils sont presque 600 collégiens et leurs professeurs, le maire, des députés, sénateurs, adjoints à la culture, tout ce qui peut porter costume et tailleur dans les Alpes Maritimes est présent. 
Amélie, l'attaché de presse des éditions Samir et moi avons mis nos belles robes pour faire genre "non non, on n'est pas impressionnées, nous on gère ça super bien, vous savez, tous les samedis soirs, on est chez l'ambassadeur"...
En fait, moi, j'ai les pouèt grave, les mains moites, le cœur qui bat à 403.


Toute la matinée, entre les questions aux auteurs présents (Mikael Thévenot, Ahmed Kalouaz, Xavier-Larent Petit) les collégiens vont enchaîner spectacles représentant les cinq livres en lice, vidéos délirantes à base de trailers ou de parodies d'émissions de téléréalité.
Ils se sont lâchés !
J'ai le grand plaisir de revoir via un court duplex skype les élèves du lycée Lyautey de Casablanca et leur professeur Sylvie Santerne !

 A un moment, quand faut y aller, faut y aller... Il faut l'annoncer, ce lauréat que les collégiens attendent dans une ambiance de Parc des Princes !
Monsieur Leroy, le maire, fait un beau discours pour remercier et encourager les jeunes qui ont participé. Bernard Brochant, patron de Publicis, attend son tour. Du haut de  l'expérience de ses 80 ans, il leur lance "Soyez fous !", recevant une ovation !




ET VOILA ! CABALLERO EST LAUREAT !
(c'était couru d'avance, vu que c'était le seul livre dont le titre rimait avec lauréat. Non ? C'est pas comme ça que ça marche ???)


Bien sûr, je ne suis pas émue du tout, je ne bafouille pas mon discours, je ne mets pas des euh partout...



Si vous voulez voir le désastre, c'est   (clic).
Comme ça, après, vous pouvez dire "vaut mieux qu'elle continue à écrire, vu comment elle parle". Et encore, je n'ai pas chanté !

Avant d'attaquer 290 selfies et plus d'autographes qui m'ont fait croire pendant quelques minutes que j'étais Beyoncé, une jolie photo !



Une interview vidéo, des photos officielles où l'on pourrait penser que j'explique des choses hyper intéressantes, alors que ceux qui me connaissent gloussent à cette idée !



Merci au Département des Alpes Maritimes qui m'ont fourni ces belles photos.

Avant de se quitter, un quizz pour élire le collège qui sait tout sur tous les livres. Les questions sont super pointues. Ils ont retenu des détails hallucinants, ils sont à fond, ils connaissent les romans mieux que leurs auteurs, ils défoncent les buzzers. 
Chapeau les jeunes !



Et puis la journée est finie, le tourbillon s'évanouit, je me retrouve à l'aéroport, avec mon "trophée". 

 Je songe  à me l'accrocher autour du cou, pour jouer à l'auteur célèbre. 
Mais ça ferait peut-être un peu Saint Bernard... et finalement, ce qui importe, c'est la passion des élèves qui ont participé, le fait qu'ils aient lu, aimé, analysé nos livres.
Si ce prix me touche, c'est parce que Caballero représente les valeurs qui m'importent : l'amitié, l'entraide, la résilience, la lutte contre la cruauté infligée aux animaux.
Les élèves l'ont choisi, apprécié, se sont identifiés, c'est un message plein d'espoir pour l'avenir.




 Un immense merci à ceux sans qui cette manifestation n'existerait pas, les bibliothécaires, professeurs, professeurs documentalistes, bénévoles, responsables culturels...
 Et surtout, surtout à Delphine Stella, responsable de la section livre jeunesse de la médiathèque départementale des Alpes Maritimes, qui s'est donnée sans compter tout au long de l'année pour que cette journée finale soit une fête absolue pour les collégiens. Une ambiance de folie comme ça, je n'avais jamais vu.
BRAVO !

Et bravo aussi les jeunes, vous êtes extraordinaires. Je dirai comme Bernard Brochand, "Soyez fous !", 
mais j'ajouterai, suivez l'exemple du héros de Caballero, Genaro :

SOYEZ VOUS !

mardi 24 avril 2018

Prix Paul Langevin, rencontres à Nice et Mandelieu

C'était il y a quelques jours, à Nice et Mandelieu.
Sous des trombes d'eau dignes des chutes du Niagara, les collégiens ont bravé les éclairs et la grêle pour venir parler de Caballero, des galgos, des galgueros, du métier d'écrivain.

Ce livre est vraiment particulier, je m'en rends compte à chaque rencontre, car il remue ses lecteurs.
La dérive du héros, sa souffrance, sa capacité à rebondir, sa résilience, l'entraide, l'amitié, la maltraitance animale, l'injustice, le soupçon d'amour sont des ingrédients qui ne laissent pas indifférents. C'est un bonheur pour l'écrivain d'avoir profondément touché celui qui le lit.
Bien vite, on oublie les questions rédigées sur une feuille pour rebondir sur celle du copain ou de la copine.
Les collégiens écoutent les réponses, s'écoutent entre eux, lèvent haut la main. 
Des signes qui ne trompent pas. Leur intérêt est là, et leur concentration reste présente durant tous nos échanges. Les profs participent également. 
Finalement, un auteur, c'est une personne normale, qui aime juste raconter des histoires.
Bon, normale, normale... un peu perchée aussi, il faut bien l'avouer !

Ils étaient nombreux à Nice, dans le bel auditorium de la médiathèque.




 Nombreux aussi à Mandelieu, avec les collèges des Mimosas et Albert Camus !
Avec des présentations vidéo...


Et de la lecture à haute voix grâce à Isabelle Champreux, qui met le ton beaucoup mieux que moi !


Nous avons cependant vécu une drôle d'aventure durant la rencontre : nous avons été évacués par la police, pour faute de fuite de gaz dans la rue.
ON A RATÉ LE BUFFET ! Vous vous rendez compte ???
Après l'effort, pas de réconfort pour les pauvres chevaliers des galgos !
On s'est dit au revoir sur le parking, c'était un peu bizarre.

Mais regardez la surprise qu'un groupe d'élèves me réservait...



Une crochoumignonne licorne, pour ma collec ! Ils sont extras, mes lecteurs ! 

Ces formidables moments ont été rendus possible grâce au travail de Delphine Stella, Mirelis Petit, Isabelle Champreux, Audrey Allefresde, ainsi que tous les professeurs et personnels administratifs qui se démènent pour faire vivre la littérature jeunesse.
Un énorme merci pour votre disponibilité, gentillesse, passion et vos sourires qui remplaçaient si bien le soleil enfui !

On se revoit tous le 30 mai pour la remise du Prix Paul Langevin.
Pour moi, Caballero a déjà gagné, car il a été lu et a sensibilisé des centaines d'élèves à la cause animale et à la possibilité qu'a chacun de découvrir ses talents. 
Le Prix n'est que la cuillère de pâtée sur la gamelle de croquettes...

dimanche 15 avril 2018

Le Prince des Maudits, d'Alsace en Mayenne

Eva et Emil, les héros de La fille de l'Araignée et Le Prince des Maudits, aux éditions Balivernes, sont allés se balader pour leur grand plaisir en Mayenne. Ils ont vaincu la grève pour traverser la France et ça n'était pas une mince affaire. Un suspense qui nous a tenu en haleine jusqu'au dernier jour. Partira, partira pas ?

J'ai une chance folle. Chaque voyage me permet de rencontrer des professeurs passionnés et passionnants, des élèves spontanés, motivés, drôles. 
Devinez quoi ? C'était encore le cas autour de Laval.



L'accueil qui a été réservé à mes héros médiévaux était à la fois studieux, chaleureux ET GOURMAND !

D'abord à Villaines la Juhel, au collège Paul Langevin, avec la professeur documentaliste Anne Beaucousin et la professeure de français, les élèves de 5ème ont rivalisé d'imagination pour faire vivre la série.
Des vidéos, des books de casting, un journal du collège, des questions... ET DES GÂTEAUX !


Quoi de mieux pour échanger dans la bonne humeur et être heureux de ce moment passé ensemble ?




Quelques dédicaces pour finir !




A Landivy, au collège Louis Launay, une fois de plus, Pascale Charrier, ses élèves et même tout le collège m'avaient préparé une journée médiévale... ET GOURMANDE !
(y aurait-il des indices dans mes livres qui me font passer pour un grand estomac à cheveux blonds ???)
On commence par une version de l'histoire en pâtisseries réalisées par les collégiens. Les soldats, le Bois des Maudits, le Cube, l'Allumette, le Rhin... tout y est !



Pour le déjeuner du midi, le chef et les dames de la cantine ont préparé un menu spécial : brouet, hypocras, galettes de pois chiche, purée de lentilles au safran, saulgrenée de navets, poire aux épices, etc etc... Un vrai festin servi par en costume. 
Quel honneur !
Et il y a eu des chansons à boire, des mannequins challenges, de interviews des personnages... Des rires et des applaudissements en pagaille ! 
Encore un travail si énorme que j'en ai des scrupules à écrire des livres.
Mais il semble que les élèves n'étaient pas traumatisés mais plutôt joyeux !




On enfourche nos fiers destriers, direction Evron, au collège Paul Langevin, grâce à la professeur documentaliste Christelle Trohel.
Pour accompagner des lectures de passages clés, les collégiens ont préparé les illustrations qu'une jolie (et sérieuse) demoiselle fait défiler sur un kamishibai.
C'est agréable de se laisser prendre par la lecture et de voir les images que le texte a fait naître chez les jeunes artistes.





Le club de calligraphie m'a préparé de magnifiques marque-pages !
Une fois de plus, les questions fusent, toujours pertinentes.
On échange à la fois sur le contenu du roman et le métier d'auteur.

La même interrogation revient à chaque rencontre. IL Y AURA UN TOME 3 ?
Et déception... non, l'histoire est complètement finie.
Mais il y a d'autres livres, d'autres personnages auxquels s'attacher, d'autres aventures à vivre dans les romans, c'est ça qui est chouette !


Dans les classes, certains élèves me confient qu'avant, ils ne lisaient pas de romans, que la Fille de l'Araignée est leur premier, qu'ils ont adoré, et que ça leur a donné envie d'en lire plein d'autres.
Y a-t-il plus beau compliment ?

Un grand merci à toutes les personnes qui ont rendu possible ces rencontres : les professeurs, directions et personnels des établissements. Ce furent deux jours riches en émotions !
Et bravo aux collégiens pour le travail accompli et la gentillesse de leur accueil !
Ce n'est qu'un au revoir, on se reverra avec Tulipe et Slip (private joke Landiviesque...) !