jeudi 26 décembre 2013

Rencontres, ateliers d'écriture : le tuto !

Les rencontres scolaires sont et doivent être un moment magique pour les lecteurs et l'auteur.

Cette étincelle se produit lorsque les enfants ont été préparés par la lecture préalable d'un ou plusieurs livres. Je ne suis pas une surprise (encore moins un cadeau...). 
Elles se déroulent  durant la classe ou un atelier de lecture.

Alors, suivant le temps que vous m'offrez, je peux proposer une lecture, suivie d'un jeu autour de l'album et des mots, du dessin pas à pas d'un personnage,


   ou bien d'un mini atelier d'écriture,


que l'équipe pédagogique pourra approfondir pour prolonger la rencontre.



J'aime également aborder les étapes qui rythment la naissance d'un livre, cet objet mystérieux...

Si les ateliers sont suivis, nous pouvons même réaliser de petites scénettes dans un travail en groupe, voire même écrire tout un roman !





Les possibilités sont infinies pour qu'on s'amuse comme des fous et que l'on passe un moment inoubliable. Vous pouvez découvrir quelques animations sur ce blog, sous la rubrique interventions.
Je ne demande que la motivation et l'envie des équipes qui m'accueillent, une prise de courant pour brancher mon ordinateur, et une boisson pour ne pas perdre la voix en plein milieu d'une envolée lyrique !

Membre de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, j'applique les conditions qu'elle préconise .

Cette petite explication correspond à vos attentes ? N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez que j'intervienne dans votre école, votre salon...
Ma valise adore prendre le train !
A bientôt !

mardi 17 décembre 2013

Une lectrice étonnante...

Si vous ne connaissez pas Devant chez moi, un album illustré et inspiré par Sandrine Lhomme, aux éditions Balivernes, laissez-moi vous en parler un peu.

Devant chez moi, il n'y a pas de jardin fleuri, rien que des murs gris et des voitures pourries.
Mais un beau matin, quelqu'un fait toc-toc à ma fenêtre. C'est une tourterelle qui vient faire son nid dans la jardinière de ma fenêtre. Depuis ce jour, tout commence à changer. Je prends soin d'elle et je l'aide à veiller sur ses oeufs. Un jour, elle partira, mais tous mes amis ont depuis installé eux-aussi des jardinières sur leur rebord de fenêtres. La ville prend des couleurs. Tout ceci grâce à cette petite tourterelle.



Un jour de printemps, Sandrine m'a envoyé les photos d'une tourterelle qui avait élu domicile dans sa jardinière, pour y déposer, quelques jours plus tard, de jolis œufs. Cette histoire m'a amusée et émue. Elle m'a aussi fait penser aux sauvetages de hérissons, lapereaux ou autres merles de mon enfance.
J'ai voulu la romancer pour rappeler que nos villes ne sont pas seulement un assemblage de murs tristes et gris, de fenêtres fermées et sans couleur. Avec un peu d'effort, la nature peut embellir notre vie de tous les jours, même au cœur de nos cités.

Tout cela pour vous raconter une anecdote adorable.
Il y a quelques jours, j'ai virtuellement fait la connaissance d'Hélène Suzzoni, auteur également. Elle m'a parlé de Vévé, sa pigeonne de compagnie. Je lui ai suggéré de découvrir Devant chez moi.

Elle a eu la gentillesse de m'envoyer des photos de Vévé, qui ne perd pas une miette de l'histoire de sa cousine tourterelle. J'adore ces photos ! On sent la concentration de Vévé, qui écoute attentivement sa maman !


 On l'entendrait presque dire :
- Vas-y, tourne la page !  C'est quoi la suite ? Ça se termine bien ??? Y a pas de chat, hein ?


Dis, Vévé, si je suis en panne, tu me prêtes une plume ?

Vous ne trouvez pas que mes lectrices sont exceptionnelles et absolument magnifiques ?


jeudi 28 novembre 2013

Tu vois ce que j'en fais... ?

Il faut toujours positiver, voir la vie en rose, avec des petits cœurs et surtout rigoler.

Alors hier, prise d'une envie de rangement, je me suis attaquée à mon trieur à papiers, y retrouvant deux lettres standards de refus d'éditeurs, que la plupart des auteurs, hormis JK Rowling et Jean-Luc Luciani connaissent bien :

Madame, Monsieur, 
Nous vous remercions d'avoir pensé à nous pour envoyer votre manuscrit. Il a retenu toute notre attention. Malheureusement, malgré ses indiscutables qualités, il ne nous a pas paru convenir à notre ligne éditoriale.
Vous assurant de notre plus vive considération,...

Pour les non auteurs, qui croiraient qu'ils étaient vraiment contents et que le manuscrit avait vraiment des qualités, je traduis :

Yo !
Pourquoi tu m'envoies ta daube ? Tu crois que j'ai que ça à faire de lire tes délires ? On n'en veut pas de ton projet de looser. D'ailleurs, on l'a même pas ouvert, tu vois, on te le renvoie nickel chrome même pas griffé, ni plié. On n'a même pas posé notre tasse de café dessus, c'est dire si on te respecte. Allez, ciao, à la relisure (si on s'en fout, ça fait au moins vivre la Poste).

Oui, il arrive que le manuscrit ait l'air de ne jamais avoir été sorti de l'enveloppe, sauf pour se glisser dans une autre.

Songeant à ces histoires de lettre type que signe le stagiaire de 4ème envoyé là parce qu'il n'a pas trouvé de place chez le véto ou à la crèche, et à mes manuscrits encore vierges, j'ai pris une décision qui n'amuse que moi, mais n'est-ce pas l'essentiel, quand on reçoit un non indifférent dans la poire ?

A partir de ce jour, tous les refus types (non mail of course, et ils sont de plus en plus fréquents) seront transformés par mes doigts agiles en origamis mignons.

Voici les deux premiers :



Gentils éditeurs, n'hésitez pas, désormais, à m'envoyer vos refus sur du papier japonais, ça fera tellement plus kawaï sur mon étagère. Soyez joyeux, inventifs, colorés, le monde n'est pas noir et blanc, fidediou !

mercredi 13 novembre 2013

Une case de vide ?

Une première pour moi qui ai le clavier bavard et l'histoire à rallonges : l'exercice du strip en 3 cases.

Laurent Pinaud, alias Piou Piou m'a proposé de lui écrire de petits scénarios pour le magazine de l'agglomération de Royan Caramag.
Pourquoi m'a-t-il choisie ? Seul Crabi, son personnage fétiche le sait. Mais, enfermé dans sa carapace, il refuse de s'exprimer à ce sujet.

Allez, je vous sens impatients, je ne fais pas ma timide et je vous montre notre strip d'automne.



Le strip d'hiver a été réalisé cette semaine, sans que personne ne s'enrhume, je vous rassure.
A suivre donc...

jeudi 17 octobre 2013

Atelier d'écriture au collège Leprince Ringuet de Genas

L'hiver dernier, le collège Leprince-Ringuet de Genas, près de Lyon, m'avait invitée pour une matinée en compagnie du club de lecture, animé par la formidable professeur documentaliste Caroline Guedan.

Je m'étais énormément amusée, je pense que les filles aussi et les cerveaux avaient chauffé durant ces quelques heures.
Le travail a été poursuivi après ma venue et j'ai pu voir le résultat mis en forme.
Les collégiennes ont également développé d'autres histoires autour de celle que nous avions inventée.

Je vous livre la partie de leur travail qui concerne directement l'atelier.
Admirez l'imagination et le coup de crayon !
















J'en profite pour remercier Caroline pour son accueil et son enthousiasme. Ce sont des profs passionnés comme elle qui perpétuent le goût de la lecture chez les élèves. Et ce n'est pas toujours facile !
Et je m'associe pour remercier Sandrine, de la librairie Co-Libris, pour permettre ces chaleureuses rencontres, qui sont le sel et le miel des auteurs !
ET une bise aux supers collégiennes !

mardi 15 octobre 2013

Drame de la 6ème

Je n'évoque pas souvent ma vie privée, mais aujourd'hui a eu lieu un drame familial.
Mon fils revient avec un 11.5 en français. D'où deux heures de pleurs.
Et pourquoi ce drame ?
Parce qu'il y a eu interro sur le livre que les élèves devaient lire :





Une interro comportant 20 questions sur le livre, un point par bonne réponse. Donc, mon loupiot a eu onze bonnes réponses et demie. Catastrophe, pour lui qui surveille chaque jour sa moyenne.


Voilà ma réflexion : on demande à des élèves de lire seuls un livre à la maison. On leur balance par surprise vingt questions parfois sur des détails du livre, vu qu'il faut noter sur vingt. C'est génial, ça fait vachement avancer le schmilblick et ils en ressortent avec une passion dévorante pour ce livre et, généralisons, pour la lecture et leur cours de français.
Je ne critiquerai pas plus la méthode, j'ai beaucoup de respect et d'admiration pour le corps enseignant.

Mais, S'IL VOUS PLAIT, professeurs qui passez par là, si vous traitez la littérature jeunesse de cette manière, OUBLIEZ mes livres.
Je ne veux pas faire pleurer les enfants. Moi, ce que j'aime entendre, c'est : votre livre, il se lit tout seul. Ton livre, il m'a bien fait rire. Je l'ai adoré, parce que je me suis reconnue dans le héros ou l'héroïne. Ou même, je ne l'ai pas aimé parce que les pirates, les princesses ou les lévriers bleus, ce n'est pas mon truc.

Petit bouchon ou choupinette qui me lis (ou sa maman ou son papa), je me contrefous que tu te souviennes du surnom du copain de la sœur de machin à la page 33, parce que je l'ai oublié aussi.
Si tu as kiffé grave mon histoire, si tu as un regret parce que tu es arrivé à la dernière page, si tu as frémis, si tu es tombé amoureux (se), si tu as envie de lire un autre livre après, parce que tu as "trop" aimé, tu as fait de moi l'auteur la plus heureuse.

NE PLEURE PAS, sauf de rire ou de chagrin avec les personnages.
NE PLEURE PAS A CAUSE DE MOI, s'il te plaît, même si tu as eu 2. Là, c'est  plutôt à moi de pleurer, parce que mon histoire t'aura laissé complètement indifférent. Alors, promis, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois. 
Et madame Morgenstern, je pense qu'elle n'a jamais voulu faire pleurer les élèves de 6ème non plus...

dimanche 29 septembre 2013

Sandhaas d'or 2013

Pour tous ceux qui ne parlent pas l'alsacien, le titre de ce post est bien nébuleux.
Le Sandhaas d'or, chers amis, c'est le lièvre des sables d'or. Est-ce que ça vous éclaire ? Si vous n'habitez pas le nord du Bas-Rhin, je vous vois encore perplexes.

Cessons ce suspense insoutenable ! Le Sandhaas d'or est une distinction décernée chaque année par la Jeune Chambre Economique de Haguenau à différentes catégories de nominés. Il récompense des structures et citoyens qui ont agi remarquablement pour leur territoire.


Quelle ne fut donc pas ma surprise, si peu remarquable que je suis, d'être contactée par Vincent Lang, président de la JCE, pour m'annoncer que j'étais nominée dans la catégorie Loisirs et Détente. Les autres lauréats avaient créé un jeu, le Cubion, et la plus grande grille de mots croisés du monde.

Je suis donc allée à cette cérémonie en ne sachant pas à quoi m'attendre, plus habituée aux classes de minots qu'aux grandes cérémonies avec des personnes importantes, maires, députés, entrepreneurs, industriels... en costumes et tailleurs. Pour être tout à fait honnête, je craignais de m'ennuyer en écoutant des discours sans fin et surtout sans intérêt.
Re-surprise ! Car, s'il y eut beaucoup de discours, j'ai été captivée par les nominés aux trophées de l'innovation et aux Sandhaas d'or, tous passionnés, enthousiastes, investis, motivés... Leur envie rendait leurs métiers et inventions, par franchement sexy sur le papier, très concrets et intéressants. 
En ces temps de crise et de morosité, ça fait du bien de voir des gens qui entreprennent et qui mettent leurs idées en route, en défiant les problèmes qui se mettent sur leur chemin.

Rere-surprise, le jury m'a décerné le Sandhaas d'or 2013. Un grand merci à ses membres et aux organisateurs.



Je suis repartie tard , après des rencontres enrichissantes... et un sac des deux jeunes femmes lauréates de la catégorie Jeunes talents économiques.
Allez visiter le site de leur marque, Dosch (sac en alsacien). Leur idée est excellente, le modèle économique très dans l'air du temps.


Et voici le vase remis aux lauréats ! On n'y mettra pas un lièvre, mais pourquoi pas un bouquet de roses ?