mercredi 20 mai 2015

Dauphin avril 2015

Dans le magazine Dauphin numéro 18 (éditions Averbode), vous pourrez lire l'histoire de Podoum, un garçon des cavernes qui joue de la musique avec tout ce qu'il trouve.
Croyez-vous qu'il soit moins utile que Grobras ou Zécler ?
Il se pourrait bien que la manie de Podoum de taper en rythme le transforme en héros...

Illustrations de Frédéric Thome (que je ne connais pas, mais c'est vachement sympa ce qu'il fait ! ;-D )


dimanche 3 mai 2015

Le début de la gloire !

Je vous avais raconté il y a quelques temps le défi lancé par la musique municipale de mon village : leur écrire un conte qui lie les musiques choisies.

Au goûter, voilà-t-y-pas (chassez la Normande, elle revient au galop) que je feuillette distraitement l'Appariteur, journal municipal mensuel déposé dans la boîte aux lettres.
Entre deux gorgées de thé au citron, je vole au-dessus des délibérations concernant le tri sélectif, le fleurissement des ronds-points et GLOU, m'étouffe-je et m'ébouillante-je.
De qui qu'on parle-t-y (la faute à la pluie qui tombe depuis 3 jours, je me sens repousser les bottes en caoutchouc et les branchies que j'ai mis 10 ans à perdre) ?

A quand la place, la rue ou le collège Lenia Major ? Je vous le demande !


Pour être honnête, je ne suis pas pour grand-chose dans ce magnifique moment musical.
Les musiciens, organisateurs et le conteur ont tout fait...

mercredi 29 avril 2015

Salon du livre jeunesse Wissembourg 2015

Wissembourg, il faut être clair tout de suite, c'est le bonheur.

Il y a l'équipe de la médiathèque, qui nous traite comme des prince(sse)s : Nathalie, Jean-Philippe, Sébastien, tous aux petits soins (ça rime).
Il y a Willy, le libraire, qui sous son beau chapeau, nous accueille comme des héros (ça rime aussi).
Il y a les copains (Patrice, Eugène, Thierry....), avec lesquels on se marre bien.
Il y a les lecteurs. Nombreux, passionnés. Et patients !

 

Comme d'hab, j'aime bien faire peur aux lecteurs, sortir mon briquet, mettre le feu au roman !

Oh, c'est magique, dans le cachet de cire, il y a même un marque-page intégré, si tu ne lis pas tout d'une traite !


Comme vous le voyez, c'est parfois long pour les petits bouts, d'attendre son tour...



Mais la miss repart avec une ballerine, son tutu en fleur et ses paillettes !
Alors, ça valait le coup ou pas ?


Ou bien son cheval ou sa licorne. 
Parfois la licorne a une crinière en coquelicot. C'est fou !


Le soir, les organisateurs et collègues me maudissent, car tout est couvert de paillettes roses, dorées, violettes. Le sol, les vestes, leurs bras, leurs beaux sacs de mecs...
Je dois faire des mots, pour expliquer à leurs femmes qu'ils ne se sont pas frottés à une fée, que tout est de ma faute !

Alors, vivement l'année prochaine !

Et si vous voulez que je vienne redécorer votre salon en mode kibrille et kiscintille, envoyez-moi un petit mail !


vendredi 17 avril 2015

Galaxine sur Mars. Et ça repart.

Elle est facile, je sais...

Après avoir terminé un très long roman ado, actuellement en lecture chez quelques éditeurs chouchous, je me suis attaquée il y a trois semaines au tome 2 des aventures de Galaxine.


Dans le premier, paru aux éditions Balivernes, Galaxine et le sublime Aérofrin tentaient de retrouver les anneaux volés de Saturne (et réussissaient, ce sont des héros, non mais !).

Dans cette deuxième aventure, les voilà partis pour recharger les réserves des délicieux Croustitons et profiter de deux jours de repos sur Mars. Sauf que ce serait trop simple si Galaxine pouvait profiter des plages, du surf... et des beaux et cools jeunes hommes sur leurs planches. 
Quand l'un d'eux se transforme soudain en canard, précédant une épidémie générale de canardose, les Veilleurs doivent oublier les vacances et enquêter en compagnie du séduisant Marshal Gayle D'Oslo Bos.

Voici quelques titres des premiers chapitres, qui vous feront sans doute douter de ma santé mentale et de la composition de mon thé au chocolat.


 
 

Malgré tout, je vous jure que tout cela est extrêmement réfléchi, construit et logique.

Pour ceux qui en douteraient, c'est du travail. Et de la concentration. Et des efforts. Et des heures sur le clavier. Et du mal de dos.

OK, je vois que ça ricane et que personne ne me prend au sérieux.
Je retourne sur Mars, avec mes grobec, ils me comprennent, eux.

COIN COIN, les copains !






mardi 7 avril 2015

La fille aux licornes bien entourée !

Après avoir présenté comme "énorme coup de cœur" sur le site deslivresetvous (cliquez sur le lien pour lire la chronique)  La fille aux licornes,  Clémentine Pillon Vallée en parle dans sa rubrique vidéo consacrée à la Médiévale Fantasy.

Ascane et Météor en compagnie des Chevalier d'Emeraude, du clan des Otori et d'Eragon, c'est aussi fou qu'un cheval à corne !
Qu'on parle de leur aventure comme "un petit bijou" les fait hennir et galoper de bonheur dans la forêt d'Ampleterre.


Un grand merci pour cette mise en avant de ma trilogie licornière !



vendredi 27 mars 2015

Un concert plein de mystères...

A l'occasion de son concert annuel de printemps, la musique municipale de Soufflenheim m'a demandé de rédiger un conte fil rouge pour guider le public sur son chemin musical.
Un véritable défi de relier des musiques de film, des marches traditionnelles et la Salsa du démon !

Un moment très émouvant pour moi, grâce au conteur, aux musiciens qui ont joué le jeu avec enthousiasme, se sont prêtés à mes fantaisies et se sont déguisés pour surprendre l'assistance entre leurs morceaux exécutés avec brio. 


Un grand merci aux organisateurs, dont Evelyne et Daniel Huck pour leur confiance et leur implication !

On se retrouve l'année prochaine ?

jeudi 26 mars 2015

Rencontre...

J'ai partagé cette anecdote sur un groupe lié à l'édition jeunesse et il a touché beaucoup de ceux qui l'ont lue, alors je vous la raconte ici aussi.

C'est un de mes meilleurs souvenirs de rencontres, avant un salon du livre. 

Petit atelier d'écriture d'une matinée dans une classe de CM2. 
Une élève au fond de la classe, surpoids, joues rouges, fagotée dans le pull sûrement tricoté par maman ou pire, par mamie, pantalon en velours. Vous voyez le tableau : pas le genre de fille populaire qui se lisse les cheveux le matin plutôt que de prendre le petit déjeuner. La campagne profonde (dit la fille qui vient d'un lieu-dit paumé du Pays D'auge).

L'exercice consistait en l'ajout d'une page dans "Le clown et la ballerine". Imaginer une péripétie dans le cirque et la rédiger en rimes.
Après quelques minutes, elle propose un mot en chuchotant. Il est bien, ce mot, il colle. Ah, une phrase, un peu plus haut. Et de plus en plus d'idées. 
Elle a les joues rendues cramoisies par l'excitation. Je la fais venir au tableau comme secrétaire, parce qu'on voit qu'elle se donne à fond et que ça n'est pas son habitude. Et que tout ce qu'elle dit est pertinent aussi, je ne suis pas complètement folle. 

Je surprends une grimace de l'instit. Aie, elle ne doit pas être très bonne en orthographe, pourquoi j'ai choisi la dyslexique de la bande qui va lui mettre la honte ? On ricane un peu dans les rangs.  Pas le genre à passer son temps dans les bouquins, la petite grosse, elle va se ridiculiser, on va bien se marrer.

Effectivement, au tableau, l'orthographe n'est pas au top, mais la mouflette est transfigurée, heureuse, volontaire. Moi, je ne demande rien de plus ! L'orthographe, je m'en fous, ce que je veux, c'est de la spontanéité et de l'envie.
L'atelier se termine, on a bien travaillé, tout le monde est content.

Le lendemain, qui vois-je traverser la tente du salon ? Ma petite demoiselle. Elle s'arrête devant ma table, traînant ses parents derrière elle. Fringués comme elle, joues rouges comme elle. On dirait des paysans du fin fond de ma Normandie natale, années 1980.
Si j'étais auteur, j'en rajouterais et je vous décrirais le père tordant son béret entre ses mains noueuses.

Les parents m'abreuvent de remerciements d'avoir fait participer leur fille, m'inondent sous un déluge de compliments, achètent la moitié de mes livres. Je suis aussi rouge qu'eux. Je n'ai pas fait grand-chose. J'ai profité de l'imagination de leur fille pour enrichir l'atelier, ça ne mérite pas tant. Ils l'encadrent, le sourire jusqu'aux oreilles. On dirait que c'est la première fois qu'elle est à l'honneur, la minette. 
Elle est boostée, veut tout lire, radieuse. Ses yeux brillent. Et là, je n'exagère pas. Vous savez ce que c'est quand vous êtes FIER et que vos yeux le disent ?

Alors la petite demoiselle, lira, lira pas ? Basculera dans la lecture ou pas ?  Cette rencontre aura-t-elle changé quelque chose dans sa vie ? Dans le regard que les autres ont sur elle ?


J'ai régulièrement assisté à cet éveil d'élèves peu scolaires, mais cet enfant m'a particulièrement touchée. 
Se souvient-elle de cette matinée, je ne sais pas mais, moi, je ne l'oublierai pas.