dimanche 15 avril 2018

Le Prince des Maudits, d'Alsace en Mayenne

Eva et Emil, les héros de La fille de l'Araignée et Le Prince des Maudits, aux éditions Balivernes, sont allés se balader pour leur grand plaisir en Mayenne. Ils ont vaincu la grève pour traverser la France et ça n'était pas une mince affaire. Un suspense qui nous a tenu en haleine jusqu'au dernier jour. Partira, partira pas ?

J'ai une chance folle. Chaque voyage me permet de rencontrer des professeurs passionnés et passionnants, des élèves spontanés, motivés, drôles. 
Devinez quoi ? C'était encore le cas autour de Laval.



L'accueil qui a été réservé à mes héros médiévaux était à la fois studieux, chaleureux ET GOURMAND !

D'abord à Villaines la Juhel, au collège Paul Langevin, avec la professeur documentaliste Anne Beaucousin et la professeure de français, les élèves de 5ème ont rivalisé d'imagination pour faire vivre la série.
Des vidéos, des books de casting, un journal du collège, des questions... ET DES GÂTEAUX !


Quoi de mieux pour échanger dans la bonne humeur et être heureux de ce moment passé ensemble ?




Quelques dédicaces pour finir !




A Landivy, au collège Louis Launay, une fois de plus, Pascale Charrier, ses élèves et même tout le collège m'avaient préparé une journée médiévale... ET GOURMANDE !
(y aurait-il des indices dans mes livres qui me font passer pour un grand estomac à cheveux blonds ???)
On commence par une version de l'histoire en pâtisseries réalisées par les collégiens. Les soldats, le Bois des Maudits, le Cube, l'Allumette, le Rhin... tout y est !



Pour le déjeuner du midi, le chef et les dames de la cantine ont préparé un menu spécial : brouet, hypocras, galettes de pois chiche, purée de lentilles au safran, saulgrenée de navets, poire aux épices, etc etc... Un vrai festin servi par en costume. 
Quel honneur !
Et il y a eu des chansons à boire, des mannequins challenges, de interviews des personnages... Des rires et des applaudissements en pagaille ! 
Encore un travail si énorme que j'en ai des scrupules à écrire des livres.
Mais il semble que les élèves n'étaient pas traumatisés mais plutôt joyeux !




On enfourche nos fiers destriers, direction Evron, au collège Paul Langevin, grâce à la professeur documentaliste Christelle Trohel.
Pour accompagner des lectures de passages clés, les collégiens ont préparé les illustrations qu'une jolie (et sérieuse) demoiselle fait défiler sur un kamishibai.
C'est agréable de se laisser prendre par la lecture et de voir les images que le texte a fait naître chez les jeunes artistes.





Le club de calligraphie m'a préparé de magnifiques marque-pages !
Une fois de plus, les questions fusent, toujours pertinentes.
On échange à la fois sur le contenu du roman et le métier d'auteur.

La même interrogation revient à chaque rencontre. IL Y AURA UN TOME 3 ?
Et déception... non, l'histoire est complètement finie.
Mais il y a d'autres livres, d'autres personnages auxquels s'attacher, d'autres aventures à vivre dans les romans, c'est ça qui est chouette !


Dans les classes, certains élèves me confient qu'avant, ils ne lisaient pas de romans, que la Fille de l'Araignée est leur premier, qu'ils ont adoré, et que ça leur a donné envie d'en lire plein d'autres.
Y a-t-il plus beau compliment ?

Un grand merci à toutes les personnes qui ont rendu possible ces rencontres : les professeurs, directions et personnels des établissements. Ce furent deux jours riches en émotions !
Et bravo aux collégiens pour le travail accompli et la gentillesse de leur accueil !
Ce n'est qu'un au revoir, on se reverra avec Tulipe et Slip (private joke Landiviesque...) !


mardi 27 mars 2018

Casablanca, deux jours de rêve au lycée Lyautey !

Il était une fois une auteure qui avait beaucoup de chance.
Pour sensibiliser les ados à la maltraitance animale et parler aussi de leur mal être, elle avait écrit un long roman, Caballero. Et grâce à la baguette magique de la fée des lévriers, ce roman reçut un excellent accueil des lecteurs, des bibliothécaires et des professeurs de français.

Le voilà donc sélectionné pour plein de prix, dont le prix Paul Langevin de Nice.
Notre fée aurait pu s'arrêter là. Que nenni, c'était une fée tenace. Elle décida qu'elle glisserait Caballero entre les mains de Sylvie Santerne, professeur documentaliste du lycée Lyautey de Casablanca.

Et qui prit l'avion pour Casablanca ? Qui brava la grève des trains et des contrôleurs aériens pour voler dans le soleil couchant en direction du Maroc ?
C'EST BIBI !


Aussitôt atterrie, aussitôt chouchoutée ! Je crois qu'on commence à connaître mon goût pour tout ce qui se mange (et qui n'était pas vivant avant)...



Hébergée directement dans le lycée, réveillée par des coqs têtus (où est le poulailler en plein centre de Casa, allez savoir...) et quelques mouettes qui tentaient de rivaliser, je profite du soleil dans cette belle cour que décorent cactus, fleurs et palmiers.
Quel cadre de rêve pour les récrés...



Ne croyez pas que j'étais venue seulement pour prendre le soleil et l'air marin.
C'aurait été dommage de passer à côté de l'énorme travail produit par les classes de 2nde (ici la 2nde 12), dirigé par les professeurs d'anglais, François Santerne, et d'Espagnol, Marie-Alexandrine (qu'elle me pardonne, j'ai oublié son nom de famille). 





Ils ont mérité des applaudissements, ces courageux, talentueux et super motivés 2nde que Caballero a fait bosser et qui ne m'en tiennent pas rigueur ! Des heures à traduire le texte, à en extraire l'essentiel, à réfléchir autour des thèmes abordés et de la culture espagnole.
BRAVO les jeunes et leurs profs !


Quelques heures de liberté pour aller visiter Casablanca, en commençant par son incroyable mosquée Hassan II, au bord de l'Atlantique. Blanc, vert, bleu, ocre, on en prend plein les yeux !



Et hop, direction les ruelles entortillées de l'ancienne Medina où l'on vend de tout, partout.




Ah, les chleuhs. Ils sont partout...



Imaginez des tonnes de dattes, de figues, d'olives, de crêpes à mille trous, de pains...



DES CHARRETTES DE FRAISES ÉNORMES ET PARFUMÉES !
Oui, monsieur, je vous suis. C'est pas ma faute, c'est mon nez qui me guide !


J'ai failli demander s'il y avait un poste pour moi à la pharmacie de Bab Marrakech. 


Autre quartier, autre décor. La célèbre fontaine lumineuse, où des centaines de pigeons viennent manger les grains donnés par les badauds.



22 km à pieds plus tard... A TABLE !
Un restaurant typique où Marie-Alexandrine et son mari ont eu la gentillesse de me conduire le soir, pour partager un couscous (sans viande mais beaucoup trop copieux !).




Après une bonne nuit de sommeil, qui se met à brailler à 5h00 du mat ?
Les coqs d'à côté, vous avez gagné une corne de gazelle. NON, pas deux, pas touche, le reste est à moooaaaaaaaa !

Pas besoin de réveil pour aller rencontrer deux autres classes et leurs professeurs de français. Les élèves ont des questions pertinentes à poser, beaucoup sont passionnés de lecture.
Certains, qui n'aimaient pas du tout lire, ont dévoré Caballero et décidé qu'il leur avait donné envie de lire d'autres romans.
Quel plus beau compliment pouvais-je espérer ???
Mention spéciale à Virgile qui, du haut de ses 9 ans, a si bien analysé Caballero !


Sylvie, François et leur géniale fille Sarani ont eu la gentille de me consacrer leur après-midi pour découvrir notamment le quartier des Habous, après une nouvelle visite à la mosquée, toujours sous un soleil radieux.


Oui, monsieur, je veux bien les goûter, les olives ! Et en ramener aussi ! Hum, c'est bon...

Pâtisserie, vous avez dit "pâtisserie" ? Admirez la tête de l'auteure réjouie, à 3 minutes de l'ouverture de la plus célèbre pâtisserie de Casablanca, Bennis.
Un local de vente minuscule, 10m2 environ, mais où on fait la queue dans la rue pour repartir avec des délices à se damner.


Des chats, il y en a partout à Casablanca. Dont cette panthère noire qui nous suivait dans les ruelles. 

A peine achetées, on file déguster les pâtisseries... avec un thé. 
J'ai frotté la théière, aucun génie n'en est sorti (surtout pas le mien).
Oui, je sais, il paraît que ça ne marche qu'avec les lampes. Et alors, on n'a pas le droit d'essayer ?



Il s'est malgré tout produit un phénomène étrange...
Je me suis transformée en licornière, c'est à dire une licorne dont la corne est une théière.


Sarani a eu raison de se méfier. Une licornière est capable de voler les tartelettes au citron de sa voisine !

 Il y a juste un truc que je n'ai pas voulu tester, la coupe au hasard.


Dimanche matin, vous l'aurez compris, les coqs patin couffin...
L'occasion d'aller voir le lever de soleil sur le port de Casablanca.



Pour le retour, pas de grève mais un problème technique de l'avion. Sans doute l'essuie-glace arrière ou le klaxon.

Bon, je l'avoue, j'ai essayé de soudoyer le pilote pour qu'il annule le vol et que je reste un peu plus longtemps dans la chaleur et la vie Marocaine. 
Pfff, rien à faire, il m'a dit "Va t'asseoir, pas bouger, on décolle, retourne sous la neige, l'Alsacienne ! Regarde, je vais te montrer les Alpes ! "




Evidemment, je suis la seule passagère qui fait rire le douanier à Strasbourg.
- Vous avez des cigarettes dans la valise ? Vous avez le droit à une cartouche.
- OH NON, MAIS J'AI DES GÂTEAUX !

Un immense merci au lycée Lyautey et à ses professeurs, principal et principale adjointe de m'avoir invitée pour ces deux jours inoubliables.
Et un gigantesque merci à Sylvie Santerne (et sa famille) d'avoir si bien organisé mon séjour, d'avoir convaincu ses collègues de proposer Caballero à leurs élèves, d'avoir dépensé son temps et son énergie pour faire de ces échanges une réussite. 
Merci à tous pour votre générosité, j'espère que ce n'est qu'un au revoir !

mardi 13 mars 2018

Les mondes d'Animalia 2

Après l'énorme succès du tome 1, les licornes et la menace du griffon...


changement de décor. Direction l'univers blanc des tigres et des ours !



À l’est du Grand Blanc, trois jeunes tigres s’approchent dangereusement du cimetière des glaces. Altis, la jolie intrépide, Ksape, le prudent, Taïgar, la tête brûlée. En foulant ces terres sacrées, ils découvriront le monde étrange des Ours.
Prisonniers de leur cité magique trouveront-ils un moyen de s’échapper ?


Aventure, amitié, grosses bêtises et magie seront au rendez-vous pour plonger les 7/10 ans au cœur des Mondes d'Animalia.

Si les licornes vous manquent, vous retrouverez cet automne Siria, Myrte, Aqua et Orion dans le tome 3 !

dimanche 11 mars 2018

On se voit bientôt ?

Quelques occasions de se rencontrer se printemps ?

On commence par le dimanche 18 mars, à La Wantzenau, de 14h00 à 18h00.


Pas la peine de ranger la trousse, décollage immédiat pour le Maroc et le lycée Lyautey de Casablanca !
Les 23 et 24 mars, j'y rencontrerai quelques classes pour parler de Caballero, dans le cadre du prix Paul Langevin.



Retour en Alsace le 03 avril, avec cette fois les collégiens de Brumath qui se sont plongés dans la série Le Prince des Maudits, juste avant le salon du livre qui aura lieu le dimanche 08 avril.


Avant cela, décollage pour la Mayenne dès le 04 avril, où les collégiens de Villaines la Juhel, Evron et Landivy ont beaucoup travaillé sur les aventures de la série "Le Prince des Maudits".

Deux jours pour préparer la valise, afin de participer à de nouveaux échanges autour Caballero avec les collégiens des établissements Albert Camus et des Mimosas, à Nice et Mandelieu, les 12 et 13 avril.
Il se pourrait que je dédicace mes autres livres à la librairie Jean Jaurès de Nice, le 11 avril.

Le 15 mai, c'est au tour du lycée de Wissembourg de m'offrir asile (et sans doute un grand café !). Devinez quel livre sera à l'honneur ? Celui qui a dit Caballero a gagné une part de sablé du millionnaire (à venir chercher sur place).

Je crois que le 25 mai, j'irai me promener dans la vallée de la Thur, histoire d'aller causer albums avec des plus petits pioupious !

Enfin, le 31 mai, retour à Nice pour la remise du prix Paul Langevin.