mercredi 6 juin 2018

CABALLERO, lauréat du Prix Paul Langevin 2018

Ah, la côte d'Azur...

Ses levers de soleil sur le baie de Cannes,


Son Royal Casino, où deux barrières seulement me séparent de Bond, James Bond.



ET SON PRIX PAUL LANGEVIN !

Vous ai-je dit que Caballero faisait partie de la sélection 2017/2018 des Alpes Maritimes ? Qu'il y a avait plus de 30 collèges participants ? Plus de 500 votants ?
Oui, vraiment, je vous l'ai dit 256 fois ? Vous exagérez les amis, mettons 35 fois...


Le 31 mai, le grand jour est arrivé. Dans le Centre des Congrès de Mandelieu-La-Napoule, les maîtres de cérémonie déclarent ouverte la journée de remise du Prix.



Ils sont presque 600 collégiens et leurs professeurs, le maire, des députés, sénateurs, adjoints à la culture, tout ce qui peut porter costume et tailleur dans les Alpes Maritimes est présent. 
Amélie, l'attaché de presse des éditions Samir et moi avons mis nos belles robes pour faire genre "non non, on n'est pas impressionnées, nous on gère ça super bien, vous savez, tous les samedis soirs, on est chez l'ambassadeur"...
En fait, moi, j'ai les pouèt grave, les mains moites, le cœur qui bat à 403.


Toute la matinée, entre les questions aux auteurs présents (Mikael Thévenot, Ahmed Kalouaz, Xavier-Larent Petit) les collégiens vont enchaîner spectacles représentant les cinq livres en lice, vidéos délirantes à base de trailers ou de parodies d'émissions de téléréalité.
Ils se sont lâchés !
J'ai le grand plaisir de revoir via un court duplex skype les élèves du lycée Lyautey de Casablanca et leur professeur Sylvie Santerne !

 A un moment, quand faut y aller, faut y aller... Il faut l'annoncer, ce lauréat que les collégiens attendent dans une ambiance de Parc des Princes !
Monsieur Leroy, le maire, fait un beau discours pour remercier et encourager les jeunes qui ont participé. Bernard Brochant, patron de Publicis, attend son tour. Du haut de  l'expérience de ses 80 ans, il leur lance "Soyez fous !", recevant une ovation !




ET VOILA ! CABALLERO EST LAUREAT !
(c'était couru d'avance, vu que c'était le seul livre dont le titre rimait avec lauréat. Non ? C'est pas comme ça que ça marche ???)


Bien sûr, je ne suis pas émue du tout, je ne bafouille pas mon discours, je ne mets pas des euh partout...



Si vous voulez voir le désastre, c'est   (clic).
Comme ça, après, vous pouvez dire "vaut mieux qu'elle continue à écrire, vu comment elle parle". Et encore, je n'ai pas chanté !

Avant d'attaquer 290 selfies et plus d'autographes qui m'ont fait croire pendant quelques minutes que j'étais Beyoncé, une jolie photo !



Une interview vidéo, des photos officielles où l'on pourrait penser que j'explique des choses hyper intéressantes, alors que ceux qui me connaissent gloussent à cette idée !



Merci au Département des Alpes Maritimes qui m'ont fourni ces belles photos.

Avant de se quitter, un quizz pour élire le collège qui sait tout sur tous les livres. Les questions sont super pointues. Ils ont retenu des détails hallucinants, ils sont à fond, ils connaissent les romans mieux que leurs auteurs, ils défoncent les buzzers. 
Chapeau les jeunes !



Et puis la journée est finie, le tourbillon s'évanouit, je me retrouve à l'aéroport, avec mon "trophée". 

 Je songe  à me l'accrocher autour du cou, pour jouer à l'auteur célèbre. 
Mais ça ferait peut-être un peu Saint Bernard... et finalement, ce qui importe, c'est la passion des élèves qui ont participé, le fait qu'ils aient lu, aimé, analysé nos livres.
Si ce prix me touche, c'est parce que Caballero représente les valeurs qui m'importent : l'amitié, l'entraide, la résilience, la lutte contre la cruauté infligée aux animaux.
Les élèves l'ont choisi, apprécié, se sont identifiés, c'est un message plein d'espoir pour l'avenir.




 Un immense merci à ceux sans qui cette manifestation n'existerait pas, les bibliothécaires, professeurs, professeurs documentalistes, bénévoles, responsables culturels...
 Et surtout, surtout à Delphine Stella, responsable de la section livre jeunesse de la médiathèque départementale des Alpes Maritimes, qui s'est donnée sans compter tout au long de l'année pour que cette journée finale soit une fête absolue pour les collégiens. Une ambiance de folie comme ça, je n'avais jamais vu.
BRAVO !

Et bravo aussi les jeunes, vous êtes extraordinaires. Je dirai comme Bernard Brochand, "Soyez fous !", 
mais j'ajouterai, suivez l'exemple du héros de Caballero, Genaro :

SOYEZ VOUS !

mardi 29 mai 2018

Prix Paul Langevin... qui sera le ou la lauréate 2018 ? Suspense intenable !

Jeudi au centre des congrès de Mandelieu La Napoule, grande journée de remise du Prix Paul Langevin, devant plus de 500 collégiens, leurs professeurs, monsieur Charles Ange Ginesy, président du département des Alpes Maritimes, et madame Delphine Stella, responsable section livre jeunesse de la médiathèque départementale.
Un très très beau programme en perspective, plein d'émotion, pour une belle sélection de romans et des élèves passionnés que j'ai pu rencontrer pour certains il y a quelques semaines.
Et un duplex avec le lycée Lyautey de Casablanca où j'avais eu la chance d'être reçue. Youpiiiiiii !

CABALLERO sera-t-il lauréat ? Suspense.
Sa grande victoire : avoir été tant lu, avoir ému, avoir mobilisé. 



mardi 24 avril 2018

Prix Paul Langevin, rencontres à Nice et Mandelieu

C'était il y a quelques jours, à Nice et Mandelieu.
Sous des trombes d'eau dignes des chutes du Niagara, les collégiens ont bravé les éclairs et la grêle pour venir parler de Caballero, des galgos, des galgueros, du métier d'écrivain.

Ce livre est vraiment particulier, je m'en rends compte à chaque rencontre, car il remue ses lecteurs.
La dérive du héros, sa souffrance, sa capacité à rebondir, sa résilience, l'entraide, l'amitié, la maltraitance animale, l'injustice, le soupçon d'amour sont des ingrédients qui ne laissent pas indifférents. C'est un bonheur pour l'écrivain d'avoir profondément touché celui qui le lit.
Bien vite, on oublie les questions rédigées sur une feuille pour rebondir sur celle du copain ou de la copine.
Les collégiens écoutent les réponses, s'écoutent entre eux, lèvent haut la main. 
Des signes qui ne trompent pas. Leur intérêt est là, et leur concentration reste présente durant tous nos échanges. Les profs participent également. 
Finalement, un auteur, c'est une personne normale, qui aime juste raconter des histoires.
Bon, normale, normale... un peu perchée aussi, il faut bien l'avouer !

Ils étaient nombreux à Nice, dans le bel auditorium de la médiathèque.




 Nombreux aussi à Mandelieu, avec les collèges des Mimosas et Albert Camus !
Avec des présentations vidéo...


Et de la lecture à haute voix grâce à Isabelle Champreux, qui met le ton beaucoup mieux que moi !


Nous avons cependant vécu une drôle d'aventure durant la rencontre : nous avons été évacués par la police, pour faute de fuite de gaz dans la rue.
ON A RATÉ LE BUFFET ! Vous vous rendez compte ???
Après l'effort, pas de réconfort pour les pauvres chevaliers des galgos !
On s'est dit au revoir sur le parking, c'était un peu bizarre.

Mais regardez la surprise qu'un groupe d'élèves me réservait...



Une crochoumignonne licorne, pour ma collec ! Ils sont extras, mes lecteurs ! 

Ces formidables moments ont été rendus possible grâce au travail de Delphine Stella, Mirelis Petit, Isabelle Champreux, Audrey Allefresde, ainsi que tous les professeurs et personnels administratifs qui se démènent pour faire vivre la littérature jeunesse.
Un énorme merci pour votre disponibilité, gentillesse, passion et vos sourires qui remplaçaient si bien le soleil enfui !

On se revoit tous le 30 mai pour la remise du Prix Paul Langevin.
Pour moi, Caballero a déjà gagné, car il a été lu et a sensibilisé des centaines d'élèves à la cause animale et à la possibilité qu'a chacun de découvrir ses talents. 
Le Prix n'est que la cuillère de pâtée sur la gamelle de croquettes...

dimanche 15 avril 2018

Le Prince des Maudits, d'Alsace en Mayenne

Eva et Emil, les héros de La fille de l'Araignée et Le Prince des Maudits, aux éditions Balivernes, sont allés se balader pour leur grand plaisir en Mayenne. Ils ont vaincu la grève pour traverser la France et ça n'était pas une mince affaire. Un suspense qui nous a tenu en haleine jusqu'au dernier jour. Partira, partira pas ?

J'ai une chance folle. Chaque voyage me permet de rencontrer des professeurs passionnés et passionnants, des élèves spontanés, motivés, drôles. 
Devinez quoi ? C'était encore le cas autour de Laval.



L'accueil qui a été réservé à mes héros médiévaux était à la fois studieux, chaleureux ET GOURMAND !

D'abord à Villaines la Juhel, au collège Paul Langevin, avec la professeur documentaliste Anne Beaucousin et la professeure de français, les élèves de 5ème ont rivalisé d'imagination pour faire vivre la série.
Des vidéos, des books de casting, un journal du collège, des questions... ET DES GÂTEAUX !


Quoi de mieux pour échanger dans la bonne humeur et être heureux de ce moment passé ensemble ?




Quelques dédicaces pour finir !




A Landivy, au collège Louis Launay, une fois de plus, Pascale Charrier, ses élèves et même tout le collège m'avaient préparé une journée médiévale... ET GOURMANDE !
(y aurait-il des indices dans mes livres qui me font passer pour un grand estomac à cheveux blonds ???)
On commence par une version de l'histoire en pâtisseries réalisées par les collégiens. Les soldats, le Bois des Maudits, le Cube, l'Allumette, le Rhin... tout y est !



Pour le déjeuner du midi, le chef et les dames de la cantine ont préparé un menu spécial : brouet, hypocras, galettes de pois chiche, purée de lentilles au safran, saulgrenée de navets, poire aux épices, etc etc... Un vrai festin servi par en costume. 
Quel honneur !
Et il y a eu des chansons à boire, des mannequins challenges, de interviews des personnages... Des rires et des applaudissements en pagaille ! 
Encore un travail si énorme que j'en ai des scrupules à écrire des livres.
Mais il semble que les élèves n'étaient pas traumatisés mais plutôt joyeux !




On enfourche nos fiers destriers, direction Evron, au collège Paul Langevin, grâce à la professeur documentaliste Christelle Trohel.
Pour accompagner des lectures de passages clés, les collégiens ont préparé les illustrations qu'une jolie (et sérieuse) demoiselle fait défiler sur un kamishibai.
C'est agréable de se laisser prendre par la lecture et de voir les images que le texte a fait naître chez les jeunes artistes.





Le club de calligraphie m'a préparé de magnifiques marque-pages !
Une fois de plus, les questions fusent, toujours pertinentes.
On échange à la fois sur le contenu du roman et le métier d'auteur.

La même interrogation revient à chaque rencontre. IL Y AURA UN TOME 3 ?
Et déception... non, l'histoire est complètement finie.
Mais il y a d'autres livres, d'autres personnages auxquels s'attacher, d'autres aventures à vivre dans les romans, c'est ça qui est chouette !


Dans les classes, certains élèves me confient qu'avant, ils ne lisaient pas de romans, que la Fille de l'Araignée est leur premier, qu'ils ont adoré, et que ça leur a donné envie d'en lire plein d'autres.
Y a-t-il plus beau compliment ?

Un grand merci à toutes les personnes qui ont rendu possible ces rencontres : les professeurs, directions et personnels des établissements. Ce furent deux jours riches en émotions !
Et bravo aux collégiens pour le travail accompli et la gentillesse de leur accueil !
Ce n'est qu'un au revoir, on se reverra avec Tulipe et Slip (private joke Landiviesque...) !


mardi 27 mars 2018

Casablanca, deux jours de rêve au lycée Lyautey !

Il était une fois une auteure qui avait beaucoup de chance.
Pour sensibiliser les ados à la maltraitance animale et parler aussi de leur mal être, elle avait écrit un long roman, Caballero. Et grâce à la baguette magique de la fée des lévriers, ce roman reçut un excellent accueil des lecteurs, des bibliothécaires et des professeurs de français.

Le voilà donc sélectionné pour plein de prix, dont le prix Paul Langevin de Nice.
Notre fée aurait pu s'arrêter là. Que nenni, c'était une fée tenace. Elle décida qu'elle glisserait Caballero entre les mains de Sylvie Santerne, professeur documentaliste du lycée Lyautey de Casablanca.

Et qui prit l'avion pour Casablanca ? Qui brava la grève des trains et des contrôleurs aériens pour voler dans le soleil couchant en direction du Maroc ?
C'EST BIBI !


Aussitôt atterrie, aussitôt chouchoutée ! Je crois qu'on commence à connaître mon goût pour tout ce qui se mange (et qui n'était pas vivant avant)...



Hébergée directement dans le lycée, réveillée par des coqs têtus (où est le poulailler en plein centre de Casa, allez savoir...) et quelques mouettes qui tentaient de rivaliser, je profite du soleil dans cette belle cour que décorent cactus, fleurs et palmiers.
Quel cadre de rêve pour les récrés...



Ne croyez pas que j'étais venue seulement pour prendre le soleil et l'air marin.
C'aurait été dommage de passer à côté de l'énorme travail produit par les classes de 2nde (ici la 2nde 12), dirigé par les professeurs d'anglais, François Santerne, et d'Espagnol, Marie-Alexandrine (qu'elle me pardonne, j'ai oublié son nom de famille). 





Ils ont mérité des applaudissements, ces courageux, talentueux et super motivés 2nde que Caballero a fait bosser et qui ne m'en tiennent pas rigueur ! Des heures à traduire le texte, à en extraire l'essentiel, à réfléchir autour des thèmes abordés et de la culture espagnole.
BRAVO les jeunes et leurs profs !


Quelques heures de liberté pour aller visiter Casablanca, en commençant par son incroyable mosquée Hassan II, au bord de l'Atlantique. Blanc, vert, bleu, ocre, on en prend plein les yeux !



Et hop, direction les ruelles entortillées de l'ancienne Medina où l'on vend de tout, partout.




Ah, les chleuhs. Ils sont partout...



Imaginez des tonnes de dattes, de figues, d'olives, de crêpes à mille trous, de pains...



DES CHARRETTES DE FRAISES ÉNORMES ET PARFUMÉES !
Oui, monsieur, je vous suis. C'est pas ma faute, c'est mon nez qui me guide !


J'ai failli demander s'il y avait un poste pour moi à la pharmacie de Bab Marrakech. 


Autre quartier, autre décor. La célèbre fontaine lumineuse, où des centaines de pigeons viennent manger les grains donnés par les badauds.



22 km à pieds plus tard... A TABLE !
Un restaurant typique où Marie-Alexandrine et son mari ont eu la gentillesse de me conduire le soir, pour partager un couscous (sans viande mais beaucoup trop copieux !).




Après une bonne nuit de sommeil, qui se met à brailler à 5h00 du mat ?
Les coqs d'à côté, vous avez gagné une corne de gazelle. NON, pas deux, pas touche, le reste est à moooaaaaaaaa !

Pas besoin de réveil pour aller rencontrer deux autres classes et leurs professeurs de français. Les élèves ont des questions pertinentes à poser, beaucoup sont passionnés de lecture.
Certains, qui n'aimaient pas du tout lire, ont dévoré Caballero et décidé qu'il leur avait donné envie de lire d'autres romans.
Quel plus beau compliment pouvais-je espérer ???
Mention spéciale à Virgile qui, du haut de ses 9 ans, a si bien analysé Caballero !


Sylvie, François et leur géniale fille Sarani ont eu la gentille de me consacrer leur après-midi pour découvrir notamment le quartier des Habous, après une nouvelle visite à la mosquée, toujours sous un soleil radieux.


Oui, monsieur, je veux bien les goûter, les olives ! Et en ramener aussi ! Hum, c'est bon...

Pâtisserie, vous avez dit "pâtisserie" ? Admirez la tête de l'auteure réjouie, à 3 minutes de l'ouverture de la plus célèbre pâtisserie de Casablanca, Bennis.
Un local de vente minuscule, 10m2 environ, mais où on fait la queue dans la rue pour repartir avec des délices à se damner.


Des chats, il y en a partout à Casablanca. Dont cette panthère noire qui nous suivait dans les ruelles. 

A peine achetées, on file déguster les pâtisseries... avec un thé. 
J'ai frotté la théière, aucun génie n'en est sorti (surtout pas le mien).
Oui, je sais, il paraît que ça ne marche qu'avec les lampes. Et alors, on n'a pas le droit d'essayer ?



Il s'est malgré tout produit un phénomène étrange...
Je me suis transformée en licornière, c'est à dire une licorne dont la corne est une théière.


Sarani a eu raison de se méfier. Une licornière est capable de voler les tartelettes au citron de sa voisine !

 Il y a juste un truc que je n'ai pas voulu tester, la coupe au hasard.


Dimanche matin, vous l'aurez compris, les coqs patin couffin...
L'occasion d'aller voir le lever de soleil sur le port de Casablanca.



Pour le retour, pas de grève mais un problème technique de l'avion. Sans doute l'essuie-glace arrière ou le klaxon.

Bon, je l'avoue, j'ai essayé de soudoyer le pilote pour qu'il annule le vol et que je reste un peu plus longtemps dans la chaleur et la vie Marocaine. 
Pfff, rien à faire, il m'a dit "Va t'asseoir, pas bouger, on décolle, retourne sous la neige, l'Alsacienne ! Regarde, je vais te montrer les Alpes ! "




Evidemment, je suis la seule passagère qui fait rire le douanier à Strasbourg.
- Vous avez des cigarettes dans la valise ? Vous avez le droit à une cartouche.
- OH NON, MAIS J'AI DES GÂTEAUX !

Un immense merci au lycée Lyautey et à ses professeurs, principal et principale adjointe de m'avoir invitée pour ces deux jours inoubliables.
Et un gigantesque merci à Sylvie Santerne (et sa famille) d'avoir si bien organisé mon séjour, d'avoir convaincu ses collègues de proposer Caballero à leurs élèves, d'avoir dépensé son temps et son énergie pour faire de ces échanges une réussite. 
Merci à tous pour votre générosité, j'espère que ce n'est qu'un au revoir !